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De garde, mais pas chienne.
Depuis une bonne demi-heure, les deux rigolos de service finissaient toutes leurs phrases par « suce ma bite, salope ! »
Alors, elle s’est levée et tout en les apostrophant, a déclamé sa tirade d’un seul souffle :
- "Vous n’êtes que des pauvres connards, des bouffons… Suce ma bite ! Suce ma bite ! Vous jouez aux rois du sexe et dès que vous rentrez à la maison, vous vous pissez dessus devant maman. Vous jouez les anges gardiens auprès de vos sœurs, vous garantissez la bonne morale de la famille et là, vous vous lâchez comme des merdes. Suce ma bite ! Vous allez le répéter devant votre mère, ça ! On vous sucera rien du tout, pauvres cons. Votre bite, on lui met un coup de latte. Fermez vos gueules maintenant. On parle d’un sujet sérieux et c’est pas des gamins comme vous qui vont m’empêcher d’écouter."
Elle s’est assise. J’ai lu dans le regard des filles de l’admiration. Les mecs riaient. Mais pas franchement. Moi, je suis resté aphone, craignant un peu quand même pour son intégrité physique après mon départ.
- " Ben allez-y, m’sieur" qu’elle a dit, sereine.
Deux jours après l’animation, dans le même lycée, "suce ma bite" m’a ramené les trois capotes qu’il s’était empressé de mettre dans ses poches non sans crier haut et fort « qu’il allait se la donner grave ». Comme je le questionnais sur le pourquoi de ce retour au SAV, il m’a avoué qu’il craignait que sa mère ne les découvre…
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