• C’est la rentrée ! On a tous troqué notre cabas de plage érodé pour un beau sac en cuir débordant de nouvelles résolutions, qui seront probablement bien enterrées sous des chrysanthèmes à la Toussaint. Du coup, pour jouir pleinement de cette période de migration de nos objets personnels d’un contenant à un autre, je suis allé mettre le nez dans le sac des filles et y renifler l’air du temps. La bienséance voulant qu’un homme dans la fleur de l’âge se refuse à fouiller le sac de ces demoiselles, j’ai profité donc des largesses de cet "over" blog où celles-ci  offrent leur intimité à notre "over" curiosité, sans pudeur.

    Excité comme un pou découvrant un nouveau scalp, je scrolle comme un dingue sur le quotidien de toutes ces filles qui exposent leur vie en bandouillère. Mais au-delà de la simple curiosité, c’est la déformation professionnelle qui motive mon passage sur ce site : vérifier si les messages de prévention autour des IST et des grossesses non désirées ont un impact sur la configuration-type du sac à main moyen. Je dis « à nouveau », car en février 2008, j’avais déjà tenté l’expérience (ici) et comme je suis curieux par nature, je suis revenu à la charge plus de trois ans après. À l’époque, les filles possédant des préservatifs dans leurs sacs n’étaient pas légions. Et bien les temps n’ont pas vraiment changé. Je me suis cogné 200 sacs, histoire d’avoir un chiffre rond pour faire mon Ipsos, et seulement cinq filles revendiquent, photos à l’appui, la présence de condoms dans leurs effets personnels… Ça fait seulement 2,5 % de meufs qui officialisent le fait de vouloir se protéger lors d’éventuelles relations sexuelles !

    Et pourtant, ma quête débutait plutôt pas mal puisque je suis tombé assez rapidement sur Angel, en dernière année de diplôme infirmière qui nous montre son sac le 8 août 2011 en commentant :  "un préservatif (toutes les filles devraient en avoir un)"… Non seulement, Angel est une fille « qui n’en a », mais en plus incite les autres, le tout entre parenthèse, à en avoir. Cette future infirmière qui véhicule déjà un vrai message de prévention, ça réconforte la fibre du vieux militant que je suis.

    Sandra, le 26 juillet, est plus informative : "petite boite pour hygiène intime & préservatif". On ne s’étendra pas plus, le préservatif semble intégré.

    Angélique, 17 ans, effeuillant le contenu de son excroissance en cuir le 22 juillet se fend elle, du message un rien stéréotypé mais efficace : " ...Sortez couverts ;)"

    Laura 22 ans, étudiante en chimie en Italie, elle, les cachent, tout comme ses médicaments traduisant une certaine faiblesse physique : "diverses choses cachées dans une pochette intérieure (barrette et serre tête pour le laboratoire, antiépileptiques, préservatifs, serviette)"

    Cindy, le 28 sept 2010 se dédouane un peu : "La pochette-pharmacie avec : divers pansements de toutes tailles, préservatif (offert par une oeuvre caritative)…"  Elle nous suggère que la présence de cet obscur objet du désir dans son sac n’est pas de son fait mais qu’elle les a gentiment acceptés d’une association représentée par un type comme moi. Hé Cindy, ce n’était le Dr Kpote, ton gentil dealer ?

    Curieusement, ces cinq libertines complètement saoules de luxure n’ont qu’un seul exemplaire de préservatif à portée de sexe… Pour la remise du couvert, ce sera donc, le gland à l’air… Pourtant ce n’est pas faute de vous les répéter : "ayez toujours plusieurs préservatifs sur vous, afin de palier aux petits incidents de pose ou de pouvoir répondre à une envie frénétique de recommencer jusqu’au bout de la nuit"

    À celles qui soupirent déjà en pensant très fort : "quel gros con, il n’y a pas que des filles hétéros…", je répondrai seulement que je n’ai pas aperçu, non plus, l’ombre d’un préservatif féminin, suggérant un cuni sans décharge virale.

    Au fait, ça fait des années que les magazines féminins essayent de nous faire croire que vous êtes toutes addict au sextoy et pourtant, il me semble que ceux-ci sont étonnement absents de vos sacs. Quelle déception ! Moi, qui vous imaginais, profitant de la pause déjeuner en train de faire vibrer votre clitoris un pied sur la lunette des toilettes.  À moins que le Labello, omniprésent dans vos sacs…

    Autre curiosité, les filles parlent majoritairement des fameuses boîtes à Nana qui semblent faire l’unanimité pour ranger leurs tampons ou serviettes hygiénique. L’avantage de ses boîtes, hormis leur design fort sympathique, c’est qu’on n’a plus besoin de nommer ce qu’elles contiennent. Du coup, on entretient une sorte de tabou autour des règles, un retour d’une vieille omerta sur les menstruations. Par exemple, Mathilde, 20 ans, parle de sa "boîte pour les petits soucis mensuels féminins ;-)" Beaucoup d’autres signalent "des trucs de filles au cas où... ( si vous voyez ce que je veux dire)"

    Les filles du « sac-des-filles », donc, ne se protègent pas ou vivent toutes en couple ? Celles qui fréquentent ce blog semblent avoir entre 17 et 30 ans, on peut donc supposer qu’elles ne sont pas toutes mariées et fidèles… Ou alors l’époque est d’un conservatisme qui fait froid du côté du sacrum.

    Nous sommes peut-être en face d'une génération d'abstinentes et je suis tombé sur 195 sacs de Sainte-nitouche. D’ailleurs, Sab (19 août 2010) et Louise (17 mars 2010) semblent avoir trouvé la parade pour lutter contre le péché et les risques d’infections qui vont avec, grâce au  "chapelet en bois" dans leur sac. Emeline propose "du gel anti-bactérien contre toutes les maladies qui courent :-)"… Les séropos apprécieront.

    Les filles se foutent complètement des IST et dans ce cas, c'est un échec cuisant de toutes les politiques de prévention. Autrement dit, on a encore du pain sur la planche.

    Mais l’hypothèse la plus probable est que les filles n'osent pas montrer la présence de préservatifs dans leurs sacs même sous le couvert de l'anonymat. Ça en dit long sur la peur de passer pour une salope chez celles qui revendiqueraient l'utilisation de préservatifs. Au hasard des commentaires sur le blog, j’ai vu qu’une jeune femme se faisait traiter de pute parce qu’elle avait choisi un sac rouge ! on peut imaginer aisément que certaines craignent les noms d’oiseaux à venir en affichant ouvertement toute forme de liberté sexuelle.

    En 2008,  j'avais laissé un commentaire à l'une d'elles, en lui demandant pourquoi il n'y avait pas de préservatifs dans son sac. Elle m'avait gentiment répondu qu'elle avait omis de le signaler, donc qu'elle les avait bien enlevés pour la photo…

    De nombreuses jeunes lycéennes hésitent puis refusent de prendre les préservatifs que je leur tends en fin d’animation. Souvent, l’œil inquisiteur des autres y est pour beaucoup. Elles craignent pour leur réputation. Certaines filles voient leurs sacs régulièrement visités par des frères ou des mères suspicieux. Du coup, pas question, pour elles de se traîner cet objet, véritable signature de débauche à venir et surtout, ô scandale, forcément programmée : « La faute » avec circonstances atténuantes… Du coup, lors d’un premier rapport, elles dépendent totalement de la volonté ou pas du garçon de se protéger, donc de les protéger.

    Pour conclure cette belle balade du « care-en-sac », je demande promptement à Maeva (25 oct 2010) de m’expliquer cette phrase énigmatique : " une pince pour ma touffe (ça sert toujours)"… En tout cas, Maeva, crois-moi, si certains en pincent pour ta touffe, protège là.


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  • Ça ne vous aura pas échappé : les musulmans fêtent l'Aïd-el-Kébir, le retour de La Mecque. Enfin pour ceux qui en sont revenus… Parce que faire la chenille autour de la Kabaa avec deux millions de copains en chemises de nuit, on peut se prendre les pieds dans le tapis et se faire piétiner. Remarquez, il vaut peut-être mieux se faire marcher dessus, plutôt que de se faire défoncer par les roues des fauteuils, à Lourdes…    

    Du coup, avec cette histoire de grosse teuf internationale sur fond de peau de mouton (le Woodstock de l’orient en somme), ce matin, dans le lycée pro où je devais intervenir, il n’y avait personne ! Non, le jeune ne s’était pas massivement rendu à La Courneuve, où pour l’occasion un abattoir géant avait été inauguré, mais était bel et bien en train de se marrer dans les rues en priant pour que les fêtes durent, durent…

    Je vois déjà le facho qui sommeille sous la touche F3 de son ordi, se frotter les mains et penser tout haut devant son écran : « Je vous l’avais dit. Ce pays est envahi par des hordes de sarrasins prêts à djihader tout ce qui bouge un jour de fête musulmane. Non seulement ils ont déjà mangé le pain des Français mais aussi ils vont nous bouffer notre retraite… » 

    Franchement, si à l’époque où je fréquentais (peu assidûment d’ailleurs) les bancs du collège ou du lycée, on avait fêté l’Aïd, je crois bien que je me serais converti le matin même pour faire sauter ma journée de bahut et aller fumer avec mes potes.

    Après tout, les fêtes religieuses, soit on les chôme toutes, soit on les élimine du calendrier scolaire. C’est quand même sérieusement chrétien de ne fêter officiellement que celles qui concernent les crétins. Moi, je suis plutôt pour éliminer tout ce merdier. Au moins, on fera des économies à Noël et je n’entendrai plus mes voisins égorger l’agneau de Pâques avec un crucifix mal aiguisé…

    Je suis donc reparti me coucher. Ah j’oubliais, ce n’était pas le sida le sujet du jour, mais les drogues… L’opium du peuple, quoi. 


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  • (…) Selon une étude du King's College de Londres, publiée en début d'année, le fameux point G, un des endroits essentiels de la jouissance des femmes d'après le docteur Ernest Gräfenberg qui l'a identifié en 1950 n'existerait pas (…)

    Ah, la perfide Albion. Ils ont perdu le tournoi des six nations, mais ils ont plus d’un tour dans leur préservatif pour se venger, les rosbifs. Avec de telles révélations, ils vont me les énerver, mes jeunes. Parce que contrairement à ce que racontent les vieilles féministes, les jeunes savent bien, eux, que si les filles découvrent un jour l’existence de ce fameux point et l’orgasme qui va avec, c’est grâce à leur coup de rein. Si le point G n’est qu’une légende, du coup, ça limite sérieusement leurs possibilités de se faire mousser au plumard…

    Le point G, cette quête du coït ultime qui motive tant l’homme en devenir, cet Olympe du rideau qu’il tient tant à faire grimper, ce Saint Graal qu’il fourre vaillamment avec sa fidèle Excaliburne, n’existerait pas… Combien de missions de spéléologie vaginale vaines, combien de fouilles réalisées à la sueur du doigt pour rien, combien de nuits sans sommeil avec la sensation terrible d’avoir échoué… Et cerise sur le pudding, le clitoris, cet organe sexiste qui permet aux femmes de se satisfaire seules, enterrerait définitivement le fameux point G. Quoi ?! L’angle du sexe en érection ne serait pas destiné à venir titiller cette zone qui fait dire aux femmes à moitié évanouies ces fameuses injonctions antinomiques : "arrête, continue" et "oui encore, non j’en peux plus", mais ne serait qu’une vulgaire malformation, un raté de conception qui ferait de l’homme un tordu du cul…

    Ils sont bien gentils les chercheurs anglais, mais je vais me faire traiter d’hérétiques du Kama-Sutra, moi. Au bûcher qu’ils vont m’envoyer les jeunes. Remettre en cause le point G, c’est comme douter de l’hétérosexualité de Booba ou de La Fouine, c’est faire du négationnisme sur l’histoire de la virilité masculine. Je risque la peine capitale en banlieue : me faire caillasser comme un vulgaire bus.

    Mais, après tout, je ne suis pas tenu de leur dire la vérité, aux jeunes. Oui, le point G existe ! Il faut entretenir l’illusion chez les jeunes que le vit vaut le coup d’être vécu et puis, maintenant qu’il n’y a plus de boulot et que l’euro se casse la gueule, ça peut leur donner un but dans la vie…


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  • Les chantres de la morale peuvent envoyer leur CV chez Seb. En effet à défaut d’élever des filles asservies à leur bon vouloir conjugal, ils ont créé une nouvelle communauté de bombes à retardement, "les filles cocotte-minute".

    Les ados sont des obsédés sexuels et ce ne sont pas les résultats du symposium de l’association des endocrinologues libéraux de Rhône-Alpes, intitulé «Les ados ont les glandes» (ici), qui me contrediront. Le taux d’œstrogènes multiplié par 40 chez la fille et la testostérone par 60 chez le garçon, conduit à cette conclusion du professeur Charles Sultan « La puberté est une période d’inondation hormonale ». T’énerve pas, Jean-Louis, ton plan zones noires sur le littoral humide des parties génitales est à revoir. Xynthia, Katrina ou Rachida menacent… Qu’importe, nombreux sont ceux qui refuseront de quitter leur caleçon. 

    Je rajouterai, fort de mon expérience de terrain, que la puberté provoque chez le lycéen chaud comme la braise, une éruption volcanique au niveau du slip, qui n’a rien à envier au nuage de particules made in Islande qui empêche en ce moment nos hôtesses de s’envoyer en l’air.

    Dans ce Big bang de stupre et de cyprine, certaines filles tentent désespérément d’échapper au magma visqueux en surfant sur la bonne parole de leurs parents et de leurs grands frères : pas question d’aborder les rives sataniques de la sexualité avant le mariage, donc pas question d’aborder le sujet, même sur le ton de la plaisanterie. Malheureusement pour elles, autour de leur îlot d’abstinence forcée, le monde bascule dans une ripaille orgasmique, Internet vomit du cul à haut débit et leurs camarades de classe s’astiquent devant leurs écrans avant de passer à l’acte un samedi plus arrosé que d’habitude.

    Alors, petit à petit, la carapace se craquelle et elles ressentent de plus en plus fortement ses poussées sismiques d’un désir primaire – "c’est hormonal, papa, j’te jure" – pour un rappeur bling-bling, un acteur gang-bang ou un pote olé-olé et ça les culpabilisent.

    Elles n’ont d’autres alternatives que de résister à la pression, de bloquer la soupape de sécurité et laisser leur cœur d’artichaut cuire et recuire pour l’endurcir. Mais Denis Papin n’a pas travaillé pour rien : rien ne résiste à la pression. La nature humaine ne fonctionne pas comme un autocuiseur et plutôt que de se consumer de l’intérieur, certaines vont laisser exploser leur envie de VIVRE à la gueule des talibans, en s’affichant, en aimant, en s’exposant, en jouissant.

    J’en ai rencontré une, hier, de ces filles en pleine cuisson vapeur, qui à force de faire semblant de freiner les ardeurs des autres a fini par s’épuiser et lâcher, en rougissant, qu’après tout, on pouvait bien se faire recoudre un hymen. En quittant la salle, elle a pris furtivement quelques préservatifs, non sans lâcher un regard fiévreux en ma direction, qui me fait dire que les talibans sont bien les inventeurs du cul-vapeur. Peut-être même qu’ils l’ont imaginé dans leurs hammams ségrégationnistes, lors d’une boulette-party, quand les testicules, cuites à point, fondent sous les dents.

     


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    J'avais écrit ce texte sur mon blog le 2 décembre 2009, au lendemain de la journée mondiale de lutte contre le sida et suite à des déclarations foireuses de P. Bergé contre le Téléthon. Comme on a tous dit et fait des conneries, c'est ma façon de rendre hommage à ce grand monsieur, tout en relançant le débat sur le pognon. (Avec en illustration, ce dessin très drôle de Luz dans Charlie qui je n'en doute pas une seconde, ne fera pas l'unanimité) :

    Tu t’es épanché sur l’épaule des journalistes comme un morveux jaloux de la taille du paquet cadeau du frangin sous le sapin. T’as dit tout haut ce qu’on chuchote dans les associations de lutte contre le sida en vérifiant que le téléphone est bien raccroché… C’est vrai, il ne nous reste que les miettes. Le Téléthon, question pognon, ça rime avec gros glouton. Mais t’as passé l’âge des concours de taille de bite sous la douche, Pierre…

    Chaque année, c’est la même chose, quand le gosse myopathe bave sur scène en gros plan, nous, on exige que les gamins séropos soient floutés, voire mosaïqués. Le séropo voicodé, filmé dans le brouillard, ce n'est pas vendeur, Pierre. On n’y arrive pas, Pierre, à faire pleurer dans les chaumières. Ça fait 30 ans que ça dure. Tous les réalisateurs te le diront, Pierre, la salive qui coule doucement le long du cou puis d’une épaule, c’est visuel. Par contre, un kaposi, c’est comme une chemise à pois, ça moire à l’écran.

    Pierre, t’as merdé… Car sur le terrain, nous, on doit répondre de tes conneries. Sache, Pierre, qu’au-delà du Marais, les gens aiment le Téléthon. Chaque année, ils courent, sautent, se déguisent, fabriquent des pizzas ou des paellas géantes, se mobilisent dès l’aube, ne dorment pas pendant 24 heures sans coke (et oui, Gérard, c’est possible), rivalisent d’ingéniosité pour avoir leur minute de gloire sur le petit écran…

    Tiens regarde, Pierre, ce que j’ai trouvé sur le site de l’AFM comme exemple de mobilisation : « Le fil jaune "De la maladie à la Guérison" Les associations étudiantes ont créé les plus grandes fresques possibles écrivant le mot « maladie » à l’aide de pin’s Téléthon. L'idée : faire disparaître le mot "maladie" en vendant les pin’s un à un. Le mot "guérison" qui se cachait sous les pin’s se découvrait alors. Ce fil jaune a été organisé entre autres à Toulouse, Reims, Vannes, Angers, Brest, Nîmes, Dijon, Paris, Montpellier, Poitiers, Valenciennes…

    T’as vu, Pierre, ils ne déroulent pas des capotes roses sur l’obélisque, eux. Ils pensent plus avec leur cerveau qu’avec leurs roustons les bénévoles du Téléthon, hein ? Même à Vannes, Pierre… Tu sais même pas où ça se situe sur la carte du Maroc, Vannes, hein ?

    T’as merdé, Pierre. Alors ils nous le font comprendre en un clin d’œil, les gens, avec des allusions à peine voilées: "c’est pas un pédé de la mode de Paris qui va nous apprendre à donner et surtout, à qui on doit donner". T’inquiète pas, Pierre, on leur dit aux gens que t’as soutenu un nombre incalculables de projets, d’associations, que t’as balancé un paquet de fric dans la lutte contre cette saloperie de virus, que t’as donné du temps, et pas qu’aux homosexuels parisiens… Nous, on sait ce qu’on te doit, Pierre.

    Mais le mal est fait, Pierre. Ils ne sont pas contents les gens. Et crois, moi, au prochain Sidaction, on va pleurer quand il faudra redistribuer la maigre obole récoltée.

     

    Dessin : couv de Charlie Hebdo réalisée par Luz

     


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