• Pour maintenir l'éveil quant aux infections sexuellement transmissibles (IST), une campagne met en avant des valeurs très ch'ti. C'est bien connu, les gens du Nord-Pas-de-Calais sont à la fois travailleurs et amateurs de fête. Ces postulats, le Centre régional de prévention sida (CRIPS) a choisi d'en faire un slogan : "Pour un été protégé, gardons la Ch'ti attitude !" La fête, sur les plages, dans les quartiers, dans les festivals, d'accord... Mais en demeurant vigilant... « L'été, on s'adonne à toutes sortes de jeux, y compris sexuels, commente Nadia Flicourt, la directrice du CRIPS. Il y a donc prise de risques. » Le CRIPS multipliera donc les actions sur de nombreuses plages du littoral, ou à l'occasion de festivals comme Rock en Stock à Étaples ou pour le départ du Tour de France à la voile à Dunkerque. Le but sera d'aller à la rencontre des personnes afin de rappeler l'intérêt de la prévention. (
    www.lavoixdunord.fr)

    Entre nous, je ne comprends rien à ce slogan à la mort-moi le prépuce (que j'ai encore)... "Pas de Ch'touille chez les Ch'tis", je trouve ça bien mieux, moi. Ou bien "avec du maroilles, jamais à poil !" De toute façon, je trouve ça suspect d'être à la fois travailleur et amateur de fêtes, le tout dans un coin où il y a des aires de jeux sexuels... Pour peu, on se demanderait presque si les supporters du PSG n'avaient pas vu juste...


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  • Qui a dit que dans ce pays, il n'y avait que des salauds de droite, planqués derrière le concept de l'immigration positive pour mieux assumer ce racisme ordinaire empreint de pétainisme qui les caractérise ? Hein, qui l'a dit ? Quand je suis arrivé au Tribunal Administratif, rue de Jouy dans le IVe, j'ai reconnu dans la cour centrale une trentaine de visages venus pour soutenir Mr B. Ému aux larmes, son père, un vieux monsieur à quelques encablures de la retraite nous aurait presque tous embrassé. Vu de l'extérieur, ça aurait pu faire mariage, sauf que nous étions plutôt là pour consommer le divorce entre l'Etat français et les droits de l'homme. Nous avons squatté la moitié de la salle du tribunal. Les gardiens de la paix qui n'en ont que le nom avaient tous l'air surpris d'une mobilisation aussi importante. Mr B. fatigué, a refusé nos sandwichs, l'estomac tordu par la bile et l'enjeu. On a patienté en prêtant l'oreille aux plaidoiries des avocats des autres déférés. Nous avons écouté la triste litanie de ces gens partis d'ailleurs parce qu'ils rêvaient d'ici et qu'un coup de botte va renvoyer là-bas. Cette fois, nous n'étions pas spectateur au Théâtre du Soleil, mais bien confronté à des vraies tranches de vie de migrants, dans toute leur tragédie. "On joue sa vie comme on joue au flipper", chantait Téléphone. Les types à la barre, eux, ils venaient de prendre un sérieux coup de bumpers et d'une belle fourchette juridique, <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> leur infligeait un Game Over sans appel.

    Les deux chinois avant Mr B. étaient seuls au monde et ils le seront probablement encore plus dans leur pays qui s'apprête à recevoir la crème de la diplomatie internationale au moment de la plus grande bouffonnerie sportive de tous les temps. Une traductrice leur restitue à l'oreille la teneur des débats entre l'avocat et le représentant de la préfecture, un homme à la chemise blanche aux rayures saumon, que nous ne verront que de dos. Le représentant de la pref', c'est Mr Verdier. Je donne son nom, histoire qu'il reste une trace écrite de ses forfaitures quelque part, juste au cas où les FFI reviendraient. Il a le même patronyme que le pire de mes voisins, celui qui ne supporte pas qu'on se gare sur sa place de parking. Et ben Mr Verdier de la pref', il ne supporte pas que des étrangers viennent s'installer sur le sol qui lui est réservé. Alors plutôt que poser sa démission, il fait son travail, sans entrain certes, mais froidement, cliniquement. Il ne ressemble à rien ce petit fonctionnaire collabo, qui à défaut de remplir des trains, réserve des places de charters, en queue d'appareil, près du réservoir à merde.

    L'avocate de Mr B. est minable. Elle n'arrive pas à enchaîner deux phrases sans chercher ses mots, parle d'un magasin à Montreuil au lieu de Bagnolet, appelle son client Mr A. au lieu de Mr B.... Elle est empruntée, faussement concernée maintenant que le chèque est touché. Le Papon local reste stoïque. Il a trente militants, cinq membres de la famille, un bébé qui tête son biberon dans son dos et pourtant, comme il lirait la notice d'une étagère Ikéa, il énumère administrativement les motivations de son bon coup de balai vers <st1:personname productid="la Tunisie. Nous" w:st="on">la Tunisie. Nous</st1:personname> échangeons des regards inquiets. Dès que l'affaire de Mr B. est finie, nous nous levons d'un seul homme pour mettre une dernière pression sur le juge... Dehors, l'avocate subit notre opprobre, puisqu'elle n'avait même pas été capable de faxer les dernières pièces du dossier au juge dont cette lettre si belle d'un instituteur que je vous livre ici :

    Monsieur P.
    Professeur des écoles

    Paris, le 14 juin 2008

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    à Monsieur Michel Gaudin

    Préfet de police

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    Objet: Affaire B. n° étranger 9303xxxxxx retenu au centre de rétention de Vincennes

    Monsieur le Préfet de Police,

    je suis l'instituteur de S., la fille de Monsieur B. et je me permets de solliciter votre haute bienveillance pour l'affaire citée ci-dessus. S. est une élève très bien intégrée à la classe que j'ai le plaisir de diriger cette année et elle a de très bonnes relations avec ses camarades. Elle est, à titre d'exemple, souvent invitée aux anniversaires de ses amies. S. vit très mal la situation qu'elle ne comprend d'ailleurs pas. S. qui est une bonne élève, calme, appliquée et sérieuse ne peut quitter son univers auquel elle est attachée et qui est toute sa vie.

    Les autres élèves de la classe ne saisissent pas, non, plus l'état de tristesse dans lequel S. se trouve. Ils ne savent que faire pour la soutenir. Il est difficile, pour un maître d'école de travailler avec un tel poids affectif, voire d'expliquer à des élèves si jeunes une situation aussi éprouvante... On ne peut la laisser s'installer dans la classe parce qu'elle perturbe les apprentissages de tous. Ainsi, nous ne pouvons concevoir que S. perde ses repères familiaux.

    En sachant que vous ferez tout votre possible pour aider cette famille, très intégrée, je le rappelle, je vous prie, Monsieur le Préfet de Police de croire en l'expression de ma très haute considération.

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    Les dés étant jetés, seule une poignée ont poireauté jusqu'à 17h30 pour la décision du juge. Moi, j'avais du taf. Je suis parti un rien pessimiste. J'ai serré la main de la femme de Mr B. sans trop la regarder, car j'avais les larmes aux yeux. Elle m'a remercié.

    Et puis, en fin d'après-midi, la nouvelle est tombée: Mr B. était libre et son avis de reconduite à la frontière était annulé !!! Franchement, j'étais fier de nous et pour une fois, pas mécontent d'être français. Verdier, j'ai un dernier message pour toi : tu fais vraiment un métier d'enfoiré.

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  • Mr B. est au centre de rétention de Vincennes. Ses 4 enfants et sa femme passeront le week-end sans lui. Pendant que les footeux s'enivreront à la bière devant France-Pay-bas, Mr B. trinquera avec ses compagnons de misère en buvant l'eau de la cuvette des toilettes. Le résultat du match de ce soir n'y changera rien, Mr B. se retrouvera lundi devant le Tribunal Administratif qui décidera si lui et sa famille doivent dégager en Tunisie, un pays que les enfants ne connaissent qu'en carte postale. Lundi, on sera une fois de plus au tribunal, pour signifier notre désaccord avec cette politique du désastre et apporter un peu de chaleur humaine dans un prétoir froid et implacable. On essayera de sourire à Mr B., de sensibiliser celui ou celle qui posera dans la balance de la justice le destin de toute une famille, de motiver l'avocate qui part perdante. Puis, peut-être qu'à la sortie, on se congratulera et qu'on repartira plus forts, plus heureux d'être humain, d'être bien vivant. Ou peut-être qu'on filera vers Roissy ou Orly pour tenter de mobiliser les passagers en tongs d'un avion à destination de Djerba ou Tunis que leurs vacances peuvent être légèrement repoussées, qu'elles en seront encore plus bonnes parce que marquées du sceau de l'héroïsme, que le souvenir de leur refus de décoller sera plus fort à raconter que les soirées barbecue ou la balade en chameau, que la solidarité a aussi ses charters. Peut-être qu'on rentrera tous chez nous, la tête baissée et que j'expliquerais à mon fils que sa copine de 9 ans, est repartie dans un pays dont elle ne parle pas la langue, juste parce qu' " on ne peut pas accueillir toute la misère du monde " ou " la France au français ". Je lui montrerai alors une photo de Mr Hortefeux, histoire qu'il n'oublie pas, que sa génération aussi, à eu son Papon.


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  • Les dépenses de l'Elysée ont augmenté de 8,4% en 2007. Elles sont passés de 32,38 à 35,1 millions d'euros en un an. Les frais de personnels augmentent de 10,9%, la dotation du chef de l'Etat de 53%. Les dépenses de vin baissent elles de 44% (...)

    La coke, ça coûte plus cher que le gros rouge ou la Corona...


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  • Lu dans les petites phrases sur nouvelObs.com :

    "Un homosexuel ne peut pas exercer le métier de footballeur. C'est une atmosphère spéciale, dans laquelle on est notamment amené à être nu sous la douche." (Luciano Moggi, ancien directeur général de la Juventus Turin)

    Autrement dit, pour jouer à la Juve, il convient de ne pas confondre "se faire des couilles en or avec ses pieds" et "se faire une bonne golden shower entre pédés".


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